摘要
Psychological theories of natural language processing have usually assumed that the sentence processor resolves local syntactic ambiguities by selecting a single analysis on the basis of structural criteria such as Frazier's (1978) “minimal attachment.” According to such theories, alternative analyses will only be attempted if the initial analysis subsequently proves inconsistent with the context. (See also Ferreira & Clifton, 1986; Ford, Bresnan, & Kaplan, 1982; Rayner, Carlson, & Frazier, 1983). An alternative hypothesis exists, however: If sentences are understood incrementally, more or less word-by-word (Marlsen-Wilson, 1973, 1975), then syntactic processing can in principle exploit the fact that interpretations are available, using them “interactively” to select among alternative syntactic analyses on the basis of their plausibility with respect to the context. The present paper considers possible architectures for such incremental and interactive sentence processors, and argues for an architecture Les théries psychologiques de traitement des langues naturelles ont habituellement supposé que le processeur de phrases résolvait les ambiguités syntaxiques locales en sélectionnant une seule analyse sur la base de critéres structurels comme le principe de l'“attachement minimal” de Frazier (1978). D'aprés ces théories, les analyses alternatives seront seulement envisagées si l'analyse initiale se révèle être inconsistante avec le contexte. (voir aussi …). Cependant, une autre hypothèse est possible: si les phrases sont comprises de façon progressive, plus ou moins mot à mot (Marlsen-Wilson 1973, 1975), alors le traitement syntaxique peut en principe exploiter le fait que les interprétations sont disponibles, et les utiliser de façon “interactive” pour sélectionner parmis les différentes analyses syntaxiques en fonction de leur plausibilité par rapport au contexte. Cet article considère les architectures possibles pour de tels processeurs de phrases interactifs et progressifs, et argumente en faveur d'une architecture telle que les différentes analyses sont offertes en parallèle, et sont distinguées par un appel immédiat au processus de compréhension, selon une interaction sélective ou “faible”, par opposition à l'interaction directive ou “forte”. Nous notons qu'une telle architecture ne compromet en aucune façon l'hypothése de modularité de Fodor (1983). Nous faisons la revue les données expérimentales présentées comme suggérant que le système de traitement des phrases humain était non-interactif et reposait sur des critères purement structurels. Nous présentons de nouveaux résultats qui semblent incompatibles avec la proposition structurelle, et qui soutiennent l'hypothèse interactive. Nous suggérons des raisons qui permettent d'écarter les résultats contraires obtenus auparavant, et concluons que le mécanisme de traitement des phrases humain résoud les ambiguités de type modifieur-attachment en ayant recours á des informations contextuelles et réferentielles de plus haut niveau sous l'intéraction faible.