作者
Daniele Peres,Nicolas Tordi,Amanda Magalhães Demartino,Jidong Cheng,Y. Sagawa,Clément Prati
摘要
Patients with rheumatoid arthritis (RA) and spondyloarthritis (AS) exhibit a high incidence of cardiovascular mortality. They present with a low level of physical activity (PA) that may be related to low levels of PA in those with chronic rheumatic diseases: kinesiophobia or the fear of movement. Therefore, this study aimed to verify if there correlations exist between PA levels and disease activity (DA), functional disability (FD) and kinesiophobia. Fifty RA and fifty AS patients, along with twenty-five healthy age-matched subjects for each disease group were included in the study. DA was evaluated by a clinical test, while FD, kinesiophobia and PA levels were evaluated by questionnaires. The PA questionnaire consisted of four different categories: commuting, sports, household and work/school activities. Statistical analyses were conducted by Student's t-tests and Pearson or their non-parametric tests Mann–Whitney's U and Spearman. The PA levels were significantly lower in the patients (P = 0.008 for RA and P = 0.050 for AS) compared to the healthy controls. In the RA group, there was a low correlation between the sports score and kinesiophobia (CC = −0.275; P = 0.039); while in the AS group, there was a low correlation between the sports score and FD (CC = −0.316; P = 0.048) and DA (CC = −0.404; P = 0.015). Strategic therapies involving participation in sports activities should be developed for patients with RA, and the EULAR recommendations for therapeutic education must be implemented in clinical practice to overcome the barrier of kinesiophobia. Les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde (PR) et de spondylarthrite (SA) présentent une incidence élevée de mortalité cardiovasculaire. Ils présentent un faible niveau d’activité physique (AP) qui pourrait être lié au faible niveau d’AP des personnes atteintes de maladies rhumatismales chroniques : la kinésiophobie ou la peur du mouvement. Cette étude visait donc à vérifier s’il existe des corrélations entre les niveaux d’AP et l’activité de la maladie (AD), l’incapacité fonctionnelle (AF) et la kinésiophobie. Cinquante patients atteints de PR et cinquante de SA, ainsi que vingt-cinq sujets sains appariés en âge pour chaque groupe de maladies ont été inclus dans l’étude. L’AD a été évaluée par un test clinique, tandis que la FD, la kinésiophobie et les niveaux d’AP ont été évalués par des questionnaires. Le questionnaire sur l’AP comprenait quatre catégories différentes : trajet domicile–travail, sports, activités domestiques et travail/école. Les analyses statistiques ont été effectuées par des tests t de Student et Pearson ou leurs tests correspondantes non-paramétrique, Mann–Whitney's U et Spearman. Les niveaux d’AP étaient significativement plus faibles chez les patients (p = 0,008 pour la PR et p = 0,050 pour la SA) par rapport aux témoins sains. Dans le groupe RA, il y avait une faible corrélation entre le score sportif et la kinésiophobie (CC = −0,275 ; p = 0,039) ; tandis que dans le groupe AS, il y avait une faible corrélation entre le score sportif et la FD (CC = −0,316 ; p = 0,048) et la DA (CC = −0,404 ; p = 0,015). Des thérapies stratégiques impliquant la participation à des activités sportives devraient être développées pour les patients atteints de PR, et les recommandations de l’EULAR en matière d’éducation thérapeutique doivent être mises en œuvre dans la pratique clinique pour surmonter l’obstacle de la kinésiophobie.