摘要
AbstractEcholocation is an active system of orientation involving the production of pulses of sound which are compared to echoes returning from the surroundings. Bats comprise the order Chiroptera, and while echolocation is a feature apparently common to all species in the suborder Microchiroptera, only one species in the suborder Megachiroptera is known to echolocate. Furthermore, not all echolocating bats use the same specific approach to echolocation. The short range nature of echolocation may be the reason why most Microchiroptera are small. Small size has metabolic consequences such as high metabolic rates and high energy demands. This, in turn, means that bats eat a great deal and many species exploit concentrations of food. Species in two families, the Rhinolophidae and Vespertilionidae, use heterothermy to minimize thermoregulatory costs and this affects the reproductive patterns of these bats. While echolocation does not appear to be energetically expensive in terms of sound production, the signals make bats conspicuous to other bats and to their prey. Information leakage affects many aspects of bats’ behaviour. Bat morphology often reflects echolocation, from pinnae that may be tuned to the frequencies in echolocation calls, to species with large ears for collecting low frequency sounds associated with the movements of prey. Noseleafs affect the patterns of sound emission. Bats that depend upon the sounds of prey often do not rely on echolocation for locating and assessing targets, and the role of echolocation in the lives of fruit, nectar and pollen, and blood feeding bats remains unclear. Echolocation and its attendant specializations are components in the ongoing debate about whether or not bats are monophyletic.RésuméL’écholocalisation est un système d’orientation mettant en jeu la production de vibrations sonores qui sont comparées aux échos réfléchis par le milieu. Les chauves-souris font partie de l’ordre des Chiroptères et, bien que l’écholocalisation soit une caractéristique apparemment commune à toutes les espèces du sous-ordre des Microchiroptères, on ne connaît qu’une seule espèce du sous-ordre des Mégachiroptères qui écholocalise. De plus, les chauves-souris qui écholocalisent n’utilisent pas toutes la même technique. Le fait que l’écholocalisation serve à la communication à faible portée pourrait expliquer la petite taille de la plupart des Microchiroptères. Une petite taille a des conséquences sur le métabolisme, comme des taux métaboliques et des besoins énergétiques élevés. Cela signifie donc que les chauves-souris mangent beaucoup et que de nombreuses espèces profitent de concentrations de nourriture. Les espèces appartenant aux familles des Rhinolophidea et des Vespertilionidea peuvent minimiser les dépenses entraînées par la thermorégulation grâce à l’hétérothermie, laquelle influence leur comportements de reproduction. Bien que l’écholocalisation ne semble pas entraîner une dépense énergétique élevée, les signaux rendent les chauves-souris repérables par d’autres chauves-souris ainsi que par leurs proies. La fuite d’information influence plusieurs aspects du comportement des chauves-souris. Le type d’écholocalisation est reflété dans la morphologie des chauves-souris, des espèces dotées de pavillons d’oreilles s’ajustant aux fréquences des émissions d’écholocalisation, aux espèces dotées de grandes oreilles captant les basses fréquences associées aux mouvements des proies. Les appendices nasaux influencent les patrons d’émission des sons. Les chauves-souris qui dépendent des sons émis par leurs proies ne se servent pas toujours de l’écholocalisation pour situer et localiser les cibles. Le rôle de l’écholocalisation chez les chauves-souris frugivores, nectarivores, pollinivores, ainsi que hématophages reste à élucider. L’écholocalisation et les spécialisations connexes font partie du débat inachevé visant à savoir si les chauves-souris sont monophylétiques ou non.Key Words: BatsEcholocationBehaviourEcologyMots-clés: Chauves-SourisÉCholocalisationComportementÉCologie