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出处
期刊:Cognition
[Elsevier]
日期:1983-07-01
卷期号:14 (1): 41-104
被引量:1230
标识
DOI:10.1016/0010-0277(83)90026-4
摘要
Making a self-repair in speech typically proceeds in three phases. The first phase involves the monitoring of one's own speech and the interruption of the flow of speech when trouble is detected. From an analysis of 959 spontaneous self-repairs it appears that interrupting follows detection promptly, with the exception that correct words tend to be completed. Another finding is that detection of trouble improves towards the end of constituents. The second phase is characterized by hesitation, pausing, but especially the use of so-called editing terms. Which editing term is used depends on the nature of the speech trouble in a rather regular fashion: Speech errors induce other editing terms than words that are merely inappropriate, and trouble which is detected quickly by the speaker is preferably signalled by the use of ‘uh’. The third phase consists of making the repair proper. The linguistic well-formedness of a repair is not dependent on the speaker's respecting the integrity of constituents, but on the structural relation between original utterance and repair. A bi-conditional well-formedness rule links this relation to a corresponding relation between the conjuncts of a coordination. It is suggested that a similar relation holds also between question and answer. In all three cases the speaker respects certain structural commitments derived from an original utterance. It was finally shown that the editing term plus the first word of the repair proper almost always contain sufficient information for the listener to decide how the repair should be related to the original utterance. Speakers almost never produce misleading information in this respect. It is argued that speakers have little or no access to their speech production process; self-monitoring is probably based on parsing one's own inner or overt speech. L'auto-correction dans le discours se fait typiquement en trois temps. Dans un premier temps, le locuteur contrôle sa propre parole et l'interrompt lorsqu'il rencontre un problème. Une analyse de 959 corrections spontanées indique que l'interruption suit de très près la perception du problème, à l'exception près que le locuteur a tendance à finir les mots corrects. Les résultats de cette analyse indiquent d'autre part que la perception du problème s'améliore vers la fin des constituants. Le deuxième temps se caractérise par des hésitations, des pauses, mais surtout par l'utilisation de ce qu' on peut appeler les ‘commentaires rédactionnels’. Ceux-ci sont liés de façon suffisamment régulaire à la correction particulière qui est faite: ils sont différents lorsqu'il s'agit d'une véritable erreur et lorsqu'il s'agit simplement d'une mauvaise tournure de phrase. La présence immédiate du problème est signalée par l'utilisation de ‘uh’. Dans le troisième temps a lieu la correction elle-même. La bonne-formation des corrections ne dépend pas de ce que le locuteur respecte l'intégrité des constituants, mais plutôt de la relation structurelle qui existe entre le premier énoncé et la correction. Cette relation est liée à la relation correspondante entre les éléments conjoints d'une coordination par une règle de bonne formation bi-conditionnelle. On peut également suggérer qu'il existe une relation semblable entre questions et réponses. Dans ces trois cas, le locuteur respecte les contraintes structurelles de son premier énoncé. Enfin, l'analyse démontre que l'ensemble formé par le ‘commentaire rédactionnel’ et le premier mot de la correction elle-même contient presque toujours des éléments d'information permettant à l'interlocuteur de décider comment il faut relier la correction au premier énoncé. De ce point de vue, les locuteurs ne produisent presque jamais d'énoncés qui pourraient induire leur interlocuteur en erreur. Ces résultats indiquent que le locuteur a peu ou pas du tout d'accès au processus de production d'énoncés; l'auto-contrôle se fait plutôt à partir de la compréhension de sa propre parole intérieure ou extérieure.
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