Cet article de Marie-Laure Ryan s'intéresse aux dimensions narratologiques et pragmatiques du concept de transmedia storytelling énoncé par Henry Jenkins, en questionnant notamment son rapport à l'adaptation et la transfiction, ainsi que ses logiques top-down et bottom-up partagées entre contrôle des industries et pratiques des fans. Une typologie des modes d'interaction et de participation est esquissée, et l'autrice revient sur les catégories de récits reposant sur de nombreux médias, pour enfin souligner la capacité du transmedia storytelling à articuler des mondes fictionnels denses et complexes.