摘要
Background: Angiomyolipoma (AML) is a benign renal neoplasm.First-line therapy includes renal preserving surgery or angioembolization(RAE), both with good outcomes in isolated studies.However, there are no comparative randomized trials and no clinicalguidelines to help clinicians decide between these treatmentmodalities. Our study examines the patterns of AML treatment ata tertiary care centre to evaluate how local urologists have beentreating this disease.Methods: This is a retrospective study of all AMLs treated at theVancouver General Hospital (Vancouver, BC, Canada) over thepast 10 years with either RAE or surgical excision. Searches wereperformed of the radiology and pathology dictation systems, usingthe following keywords: AML, angiomyolipoma, angioembolization,embolization, surgery, partial nephrectomy and nephrectomy.Results: At our institution, more AMLs were treated by surgerythan angioembolization (42 vs. 17 cases). Angioembolization wasmore often chosen for cases of multifocal AML (35% vs. 7%) andacute hemorrhage (50% vs. 14%). In the angioembolization cases,particles were the embolic agent of choice (used 40% of the time).Conclusions: Angioembolization allows rapid patient stabilizationin cases of acute hemorrhage, and provides good renal preservationin cases of multifocal AML. It may also be preferred in largemasses when partial nephrectomy is not feasible. Surgery should beperformed in cases of diagnostic uncertainty or complex vascularanatomy not amenable to RAE. Prospective randomized studies areneeded to compare RAE and surgery to better define their indicationsin sporadic AML.Contexte : Un angiomyolipome (AML) est une tumeur bénigne durein. Le traitement de première intention comprend une chirurgiede conservation rénale ou une angioembolisation rénale, quiont toutes deux donné de bons résultats dans des études isolées.Cependant, aucun essai comparatif randomisé n’a été mené et iln’existe pas de lignes directrices pour aider les cliniciens à choisirentre ces modalités thérapeutiques. Notre étude a examiné les tendancesdans le traitement de l’AML à un centre de soins tertiairespour évaluer comment les urologues y traitent cette maladie.Méthodologie : Il s’agit d’une étude rétrospective de tous les AMLtraités au Vancouver General Hospital (Vancouver, C.-B., Canada)au cours des 10 dernières années, soit par chirurgie de conservationrénale ou par angioembolisation. Des recherches ont été effectuéesdans les systèmes de dictée vocale de radiologie et de pathologieen utilisant les mots-clés anglais suivants : AML, angiomyolipoma,angioembolization, embolization, surgery, partial nephrectomy etnephrectomy.Résultats : Dans notre établissement, plus de cas d’AML ont ététraités par chirurgie que par angioembolisation (42 cas contre 17).L’angioembolisation a été plus souvent choisie dans les cas d’AMLmultifocal (35 % contre 7 %) et d’hémorragie aiguë (50 % contre14 %). Dans les cas traités par angioembolisation, les particulesont été l’agent embolique privilégié (utilisées dans 40 % des cas).Conclusions : L’angioembolisation permet de stabiliser rapidementl’état du patient en cas d’hémorragie aiguë, et offre une bonneconservation rénale en cas d’AML multifocale. Elle peut aussi êtrepréférable en présence de larges masses quand la néphrectomiepartielle n’est pas possible. La chirurgie doit être réalisée en casd’incertitude diagnostique ou d’anatomie vasculaire complexe nese prêtant pas à l’angioembolisation rénale. Des études prospectivesrandomisées sont nécessaires pour comparer l’angioembolisationrénale et la chirurgie afin de mieux définir leurs indications dansles formes sporadiques d’AML.