作者
Min Li,Andries E. Budding,Malieka van der Lugt-Degen,Laurence Du‐Thumm,Mark Vandeven,Ao Fan
摘要
The microbial community plays an important role in the generation of human axillary odour by transforming odourless natural secretions into volatile odorous molecules. A limited number of traditional culturing methods and molecular based research have been performed to characterize the human axillary microbiome in small collection sample sizes. Moreover, only a few have considered the interpersonal variations across age, gender or race/ethnicity, and none have included all three variables within one single study. The aim of this study was to characterize the axillary microbiome of healthy subjects across different age groups, genders and races/ethnicities in a large sample size.The underarm skin swab samples were collected from 169 healthy subjects. The axillary microbiome was analysed by IS-pro, a clinically validated high-throughput DNA fingerprinting technique.The results indicate that the senior subjects (55+) tend to have a higher number of total bacterial than younger adults (of a defined age). The diversity of odour causing bacteria, e.g. corynebacteria, increases with age. Among the three races/ethnicities studied, East Asians have a unique microbial composition compared to Caucasians and Hispanics, which may contribute to the different odour profiles observed among the races/ethnicities studied.Human axillary microbiome varies by age, gender and race/ethnicity. This study has provided an unprecedented fundamental knowledge about the axillary microbiota as a function of age, gender and race/ethnicity.La population microbienne joue un rôle important dans la génération de l'odeur axillaire par la transformation de sécrétions naturelles inodores en molécules odorantes et volatiles. Un nombre limité d’études par culture traditionnelle et de recherches moléculaires ont été réalisées pour caractériser le microbiome axillaire humain dans des échantillons de prélèvements de petite taille. En outre, seules quelques-unes de ces études ont tenu compte des variations interpersonnelles à travers l’âge, le sexe ou la race/l'origine ethnique, et aucune n'a inclus les trois variables dans une seule et même recherche. Le but de cette étude est de caractériser le microbiome de sujets sains est de réunir différents groupes d’âge, sexes et races/origines ethniques dans un échantillon important. MÉTHODES: Les échantillons de frottis cutanés de l'aisselle ont été recueillis sur 169 sujets sains. Le microbiome axillaire a été analysé par ISpro, une technique cliniquement validée d'empreinte ADN à haut débit. RÉSULTATS: Les résultats indiquent que les sujets séniors (55 ans et plus) ont tendance à présenter un plus grand nombre de bactéries que les adultes plus jeunes (d'un âge défini). La diversité des bactéries odorantes, par exemple, de type corynebacterium, augmente avec l’âge. Parmi les trois races/origines ethniques étudiées, les populations asiatiques présentent une composition microbienne unique par rapport aux populations caucasiennes et hispaniques, ce qui pourrait contribuer aux différents profils d'odeur observés dans les races/origines ethniques prises en compte.Le microbiome axillaire varie selon l’âge, le sexe et la race/l'origine ethnique. Cette étude fournit une connaissance fondamentale sans précédent sur la flore axillaire en fonction de l’âge, du sexe et de la race/l'origine ethnique.