作者
A. de La Blanchardière,F. Barde,Nathan Peiffer‐Smadja,Hervé Maisonneuve
摘要
Les conséquences délétères des revues « prédatrices » sont nombreuses, que le chercheur leur ait soumis son travail naïvement ou en connaissance de cause : travaux peu/pas lus par la communauté internationale en l’absence d’indexation et disparition de toute trace numérique en l’absence d’archivage. La réputation des chercheurs mais aussi des universités et des organismes de recherche, comme le crédit de la science auprès des citoyens, peuvent être durablement dégradés. Ces revues, en libre accès sur le modèle auteur-payeur, représentent autant de ressources indisponibles pour les revues légitimes. Une mobilisation conjointe de tous les acteurs concernés est nécessaire : chercheurs, universités et facultés de médecine, sections du conseil national des universités, éditeurs de revues légitimes, organismes de recherche, sociétés savantes, comités d’éthiques, financeurs, médias et décideurs politiques. Publier dans une revue prédatrice est désormais une méconduite scientifique. The deleterious consequences of “predatory” journals are numerous, whether the researcher submitted his work to them naively or knowingly: work little or not read by the international community in the absence of indexing and disappearance of any digital trace in the absence of archiving. The reputation of researchers but also of universities and research organizations and the credit of science for citizens can be sustainably damaged. These open access journals, with the author who pays as model, represent as many resources unavailable for legitimate journals. A joint mobilization of all the actors involved is necessary: researchers, universities and faculties of medicine, sections of the national university council, publishers of legitimate journals, research organizations, learned societies, ethics committees, funders, media and political decision-makers. Publishing in a predatory journal is now a scientific misconduct.